NBA

MVP Ranking – Décembre 2019 : Le trio de tête se renforce

Alors que l’année 2019 arrive à son terme, les courses aux trophées continuent de plus belle. MVP, MIP, DPOY, COY, 6thMOY, ROY… qui seront les nouveaux élus ? Aujourd’hui, focus sur l’award le plus prestigieux. Qui sera le meilleur joueur de la saison ?

5. ANTHONY DAVIS (LOS ANGELES LAKERS)

Photo : Zhizhao Wu / Getty Images

Bilan :

  • 1er de la conférence Ouest
  • 24 victoires – 7 défaites

Statistiques :

  • 27,7 points 
  • 9,3 rebonds
  • 3,2 passes
  • 1,4 interception
  • 2,7 contres
  • 49,8% au tir, 29,1% à trois points

S’il est le premier joueur des Lakers a être cité, il ne sera pas le dernier. Cette place de l’Unibrow dans la course au MVP pourrait surprendre. Pourquoi une ligne statistique si imposante ne suffit-elle pas à faire craquer le podium ? La faute à une concurrence très rude cette année. Pourtant, sa domination sur le parquet est totale. Des deux côtés du terrain, AD est partout. Ses efforts défensifs sont très remarqués cette année, il fait aussi un candidat crédible au titre de défenseur de l’année. Pièce maîtresse d’un collectif huilé avec un body language très positif, il ne peut descendre plus bas dans la discussion. On peut même noter que son impact au scoring s’intensifie, avec ses 31,1 points de moyenne au mois de décembre. La vraie question demeure : que lui manque-t-il avec un CV aussi propre ? La réponse : un rôle plus important. En effet, l’ailier fort se place cette année dans de très bonnes conditions de jeu en profitant de la grande forme de son coéquipier LeBron James. Un critère qui ne peut être laissé de côté. L’ombre du numéro 23 semble trop importante et devrait l’empêcher, sauf cataclysme, de briguer sa première statuette de MVP.

Performance marquante de quinze derniers jours : 36 points, 10 rebonds, 5 passes, 3 contres à 11/25 aux tirs et 14/17 aux lancers francs face aux Bucks (20/12).

4. LUKA DONCIC (DALLAS MAVERICKS)

Photo : Associated Press

Bilan :

  • 5e de la conférence Ouest
  • 20 victoires – 10 défaites

Statistiques : 

  • 29,1 points
  • 9,6 rebonds 
  • 8,8 passes
  • 1,1 interception
  • 47,7% au tir, 32,2% à trois points

Les records statistiques s’affolent complètement cette année avec l’explosion du prodige slovène. Rookie de l’année en titre, son début d’année est tout simplement irréel. À 20 ans, Luka est tout proche d’un triple-double de moyenne en 30-10-10 après 25 matchs joués. Le classement de Dallas, sur lequel il influe énormément, est déterminant dans son dossier. En effet, les Mavs sont 5e dans une conférence Ouest plus relevée que jamais. L’apport de Porzingis est certes très important, mais le leadership de Dončić reste la clé de voûte de ce début de saison réussi. Un franchise player incontesté né en 1999, c’est historique. Seule ombre au tableau : une entorse à la cheville contre le Heat qui devrait lui faire manquer quelques matchs. La blessure semble légère, mais le meneur devra revenir en très grande forme s’il veut éviter de perdre quelques places au classement.

Performance marquante de quinze derniers jours : 41 points, 12 rebonds, 11 passes à 14/24 aux tirs et 6/13 à trois points face aux Pistons (13/12).

3. JAMES HARDEN (HOUSTON ROCKETS)

Photo : Troy Taormina/USA Today Sports

Bilan :

  • 4e de la conférence Ouest
  • 21 victoires – 10 défaites

Statistiques : 

  • 38,1 points
  • 5,8 rebonds
  • 7,5 passes
  • 1,9 interception
  • 0,7 contre
  • 45,2% au tir, 37,2% à trois points

Il nous faut remonter à l’époque de Wilt Chamberlain pour retrouver des pointes offensives aussi folles. Vous l’avez reconnu, nous parlons ici d’un Barbu qui frôle en ce moment même les 39 points de moyenne. L’arrivée à Houston de Russell Westbrook n’a rien changé à son omniprésence en attaque. Les systèmes de Mike D’Antoni lui sont complètement dédiés et ses séances d’isolations sont toujours si nombreuses. L’arrière prend cette saison un nombre record de tirs derrière l’arc et en rentre 5,1 par match. Les critiques sur son style de jeu pointent du doigt un problème de cohésion qui coûte quelques défaites à la franchise. Pourtant, les Rockets occupent une solide 4e place à l’Ouest. Pour bien réaliser ce que pèse aujourd’hui Harden en NBA, il suffit de revenir aux 12 et 14 décembre derniers. Le numéro 13 inscrivait en 48 heures : 109 points, 8 rebonds, 15 passes et un phénoménal 20/33 à trois points. Une production qui dépasse l’entendement. Alors quand on tutoie d’aussi près l’histoire de son sport, on accroche au moins une troisième place dans la course au MVP.

Performance marquante de quinze derniers jours : 54 points, 5 rebonds, 7 passes à 19/31 aux tirs et 10/15 à trois points face au Magic (14/12).

2. LEBRON JAMES (LOS ANGELES LAKERS)

Photo : Rhona Wise / EPA-EFE

Bilan :

  • 1er de la conférence Ouest
  • 24 victoires – 7 défaites

Statistiques :

  • 25,7 points 
  • 7,6 rebonds
  • 10,6 passes
  • 1,2 interception
  • 0,6 contre
  • 49,1% au tir, 34,4% à trois points

Lebron James tient finalement sa saison référence en Californie. Après le naufrage de la régulière 2018-2019, le franchise player des Lakers s’est entouré pour enfin dominer sa conférence. En gestionnaire d’exception, il est le maître d’œuvre de ces Purple and gold nouvelle génération. À 35 ans, rien ne semble l’arrêter. Meilleur passeur de la ligue, il peut aussi se vanter de n’avoir scoré que trois fois en dessous de la barre des 20 points (en 29 matchs). La constance, c’est probablement le terme le plus adapté pour qualifier la saison du King. Sa présence défensive a d’ailleurs étonné de nombreux fans de la Cité des anges. Quoiqu’il en soit, les excellents résultats d’un groupe qu’il mène à la baguette le portent logiquement sur le podium du MVP. Une deuxième place méritée au vu de son impact hors normes qui rend le collectif meilleur autour de lui. Si les Lakers venaient à prendre les commandes de la NBA, il ne fait pas de doute que la prestigieuse statuette lui reviendrait de droit.

Performance marquante des quinze derniers jours : 32 points – 13 rebonds – 7 passes – 1 interception à 12/21 aux tirs, 4/7 aux lancers francs contre les Hawks (16/12).

1. GIANNIS ANTETOKOUNMPO (MILWAUKEE BUCKS)

Photo : Getty Image

Bilan :

  • 1er de la conférence Est
  • 27 victoires – 5 défaites

Statistiques : 

  • 30,5 points
  • 12,9 rebonds
  • 5,7 passes
  • 1,3 interception
  • 1,2 contre
  • 55,4% au tir, 32,7% à trois points

MVP en titre, le Greek Freak ne compte pas céder sa place aussi facilement. Également en tête de la course au DPOY, Giannis est sans contestation possible le joueur le plus dominant de la Ligue des deux côtés du terrain. Avec un run de 17 victoires consécutives en novembre-décembre, il est le patron de la meilleure équipe de ce début d’année. Les Bucks écrasent la concurrence et distancent les Celtics (2e) de 7 victoires. Avec des pointes à 48 points (17/12) et 50 points (26/11), l’ailier fort affole les compteurs. Le record de points inscrits dans un match par un joueur européen (détenu par Tony Parker : 54 points) ne devrait pas tarder à tomber. Avec des victoires références comme celle obtenue face au Lakers le 20 décembre dernier (111-104), il est aujourd’hui indétrônable. Un back-to-back MVP ? Il y a fort à parier. Une performance qui n’a pas été réalisée depuis Stephen Curry en 2015 et en 2016.

Performance marquante des quinze derniers jours : 48 points – 14 rebonds – 4 passes – 1 interception – 1 contre à 18/31 aux tirs, 11/16 aux lancers francs contre les Mavericks (17/12).

Ces joueurs occupent sans surprises les cinq premières places du classement MVP. Peu de perturbations ont été remarquées jusqu’à présent et le passage de la mi-saison va être déterminant. Ces contenders vont être intéressants à observer, notamment pendant le MLK Day. En effet, une grande prestation au cours de cet événement historique influencera certainement les votants lors de l’élection en juin prochain. Rendez-vous en 2020 pour un nouveau point sur le MVP Ranking de l’Analyste !

Photo : Benny Sieu-USA TODAY Sports

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