NBA

Sixth Man of the Year Ranking : Entre continuité et petites nouveautés !

Alors que la NBA a repris depuis maintenant six semaines, les courses aux trophées reprennent de plus belle. MVP, MIP, DPOY, COY, 6thMOY, ROY… qui seront les nouveaux élus ? Aujourd’hui, focus sur les meilleurs remplaçants Cette course nous réserve sont lots de surprise tel que Goran Dragic mais les habitués comme ce bon Lou Will, ils ne sont pas prêts à abandonner l’affaire.

5. Derrick Rose (Detroit Pistons)

Photo : Andy Lyons/Getty Images

Bilan

– 9 victoires
– 14 défaites

Statistiques

15.8 points – 5.7 passes décisives – 2.7 rebonds – 48.5% au tir dont 32.5% à trois points en 23.5 minutes de jeu

Après son passage remarqué chez les Minnesota Timberwolves, D-Rose a signé pour 2 ans chez les Detroit Pistons. Il arrive dans le Michigan avec le plein de confiance. Derrière Reggie Jackson, le MVP 2011 sort du banc pour redynamiser l’attaque de Detroit qui peine à trouver des solutions autres que Drummond et Griffin. Dans ce marasme, Rose s’en sort globalement bien et justifie largement son contrat. Disposant d’un PER (évaluation) de 21.5, il réalise de très bonnes performances offensives sans être pour autant néfaste en défense pour son équipe, chose qui pouvait lui être reproché ces dernières années quand il occupait le poste de meneur titulaire. Pour obtenir le trophée de meilleur 6ème homme de l’année, il faudrait quand même que son équipe gagne plus de matchs et qu’elle remonte au classement.

4. Marcus Smart (Boston Celtics)

Photo : Brian Babineau/NBAE via Getty Images

Bilan :

– 16 victoires
– 5 défaites

Statistiques

11.8 points – 3.4 rebonds – 4.6 passes décisives – 38.7% au tir dont 33.3% à trois points en 31.8 minutes de jeu

Dans une équipe de Boston ayant retrouvé un collectif et une âme, le numéro 36 est comme un poisson dans l’eau. Son impact va bien au-delà des statistiques inscrites sur la feuille de match. Son rating offensif est de 113 alors que celui de son équipe est de 110, il ajoute donc une vraie plus-value en attaque. Défensivement, son rating est de 106 tandis que celui des Boston Celtics est de 103. Le joueur n’a évidemment pas un impact négatif en défense pour son équipe car il faut toujours avoir en tête que l’on ne défend jamais seul. Marcus Smart est ce joueur qui va s’occuper du meilleur extérieur adverse et qui peut changer le cours d’un match de par sa défense et cette hargne qui énerve plus d’un attaquant (mention spéciale à James Harden).

3. Spencer Dinwiddie (Brooklyn Nets)

Photo : Nathaniel S. Butler/NBAE

Bilan

– 12 victoires
– 10 défaites

Statistiques

20.6 points – 2.9 rebonds – 6.2 passes décisives – 42.6% aux tirs dont 31.2% à trois points en 29.7 minutes de jeu

Déjà dans la course l’an passé, le joueur des Nets est reparti sur les mêmes bases cette saison. Même si les Nets ont fait un début de saison en demi-teinte, Spencer Dinwiddie ne perd pas de temps et élève son jeu pour guider Brooklyn. L’équipe de Sean Marks et de Kenny Atkinson retrouve des couleurs depuis qu’il occupe le poste de meneur titulaire à cause de la blessure de Kyrie Irving. Il est l’un des candidats sérieux au trophée de 6ème homme de l’année avec ses 20.6 points par match à 42.6% de réussite aux tirs dont 31% à trois points. Assurément ses pourcentage et son impact offensif constitue un gros plus pour lui mais il ne faut pas que les Nets baissent la cadence. Il devra également faire attention au nombre de titularisations. Il faut que Kyrie reviennent assez rapidement pour que Spencer Dinwiddie ne soit pas handicapé par ce point.

2. Goran Dragic (Miami Heat)

Photo : Issac Baldizon/NBAE via Getty Images

Bilan

– 3ème de la conférence Est
– 16 victoires – 6 défaites

Statistiques :

15.9 points – 5 passes décisives – 3.2 rebonds – 46% aux tirs dont 40% à 3 points en 28.7 minutes de jeu

Personne n’attendait le Heat de Miami aussi haut aussi vite. L’équipe fonctionne très bien et, autour de Jimmy Butler, les rôles sont connus et personne ne va contester cela. Erik Spoelstra a su guider ses hommes dans la bonne direction en redistribuant les rôles par rapport à l’année dernière. Le meilleur exemple, c’est celui du champion d’Europe 2017. Faisant défaut en défense sur le poste 1, le coach du mois de novembre 2019 ne fait pas starter le meneur slovène. Ce dernier ne s’est pas opposé à l’idée et, tel un grand joueur, il l’a parfaitement accepté. Le joueur de 33 ans retrouve dans ce rôle un nouvel élan et peut s’épanouir en attaque face aux second units adverses. Il permet de maintenir le cap quand Jimmy Buckets et Kendrick Nunn rejoignent le banc. Ce nouveau rôle est bénéfique pour les deux parties et le joueur peut devenir un sérieux élément dans le futur proche du Heat, et bien sûr pour les Playoffs de cette année.

1. Lou Williams (Los Angeles Clippers)

Photo : Brian Rothmuller/Icon Sportswire via Getty Images

Bilan :

– 4ème de la conférence Ouest
– 16 victoires – 7 défaites

Statistiques :

20.7 points – 6.2 passes décisives – 42,2% aux tirs dont 35% à trois points en 31 minutes de jeu

Le coéquipier de Kawhi Leonard et de Paul George peut réaliser le triplé et égaler Jamal Crawford en remportant le trophée de cette saison. Dans l’ensemble, le joueur tenant du titre est très régulier au scoring et il descend rarement en dessous de la barre des 15 points. De plus, son équipe est très bien placée dans cette conférence Ouest extrêmement compétitive. Le 6e homme est d’ailleurs l’une des principales raisons du succès et du bon fonctionnement de l’équipe. Doc Rivers compte toujours sur lui pour être le principal moteur d’attaque de la second unit ; redoutable en fin de match, il sait mettre à mal les défenses adverses au moment opportun. Ce joueur de banc historique peut-il glaner un quatrième trophée de 6e homme de l’année ?

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